Été 2017 - Lancement de la Retro Modern Hockey League!

La LNH de nouveau en lock-out!

Pour une quatrième fois depuis que Gary Bettman est à la tête de la Ligue Nationale de Hockey, un lock-out complet est déclanché. Il s'agit du deuxième conflit de travail majeur dans la LNH en seulement cinq ans. Nul besoin de mentionner que les tensions sont à leur comble face au président de la ligue. Ces décisions, de même que son leadership sont contestés au plus haut point. Les propriétaires, les joueurs, appuyés par l'association des joueurs, de même que d'anciens joueurs déplorent son attitude mercantile au dépend du bien être même du sport. À ce sujet, on peut mentionner son enclin très modéré lors du transfert de la franchise des Thrashers d'Atlanta vers Winnipeg, où la nouvelle mouture des Jets a connu beaucoup de succès au guichet malgré un petit marché. Le snobisme systématique envers un retour vers la ville de Québec, où tous les ingrédients sont en place pour le retour d'une concession de la LNH depuis quelques années combiné à l'obession Bettmanesque pour conserver sur le respiratoire artificiel des villes qui en arrachent depuis des années, voir des décénnies, à attirer des foules convenables. On a qu'à penser aux concessions de l'Arizona, Caroline, Floride, Long Island et New Jersey pour ne nommer que les principales. Voilà son principal affront aux partisans.

Du côté des joueurs, malgré que sa ligne directrice forte ait maintenue la ligue en santé depuis de nombreuses années, contribuant à la flambée des salaires, le malaise est tout aussi profond. L'association des joueurs ne tolère aucunement un nouveau conflit de travail en aussi peu de temps. Depuis l'arrivée de Bettman à la tête de la ligue, chaque convention collective échue s'est terminée avec un lock-out, ce qui semble impensable dans une bonne relation patron-employé. Gary Bettman demande aux joueurs d'accepter une réduction salariale sur leurs contrats toujours valide comme il l'avait fait lors de la saison perdue de 2004-05 et les joueurs refusent de laisser sur la table un pourcentage de leurs salaires une fois de plus. L'association des joueurs blâme Bettman de ne pas avoir trouvé une manière de discipliner les propriétaires et directeurs-généraux en plus de 25 ans de gouvernance, si ce n'est que de venir leur demander de remettre de l'argent sur la table. Déclarant n'être ouvert à aucune concession sur ce point, le président de la ligue a forcé l'association des joueurs à se prononcer: il n'y aura aucune négociation entre les joueurs et la ligue tant que monsieur Bettman ne sera pas relevé de ses fonctions. Les relations entre les deux clans étaient déjà presque au point de rupture depuis que le commissaire avait pris la décision d'interdire la présence des joueurs de la LNH aux jeux Olympiques de PyeongChang. Les joueurs s'étaient alors sentis laisés d'être privés d'une occasion qui ne se présente pas souvent dans une carrière. De son côté, Bettman demandait une somme ridicule de la part de la Fédération Internationale de Hockey sur Glace pour permettre aux meilleurs joueurs de son circuit de représenter leurs pays aux jeux. Le décalage horaire ne permettant pas, toujours selon lui, de favoriser une visibilité suffisemment rentable à son circuit lors de la quinzaine en Corée du Sud.

Du côté des propriétaires, bien que quelques-uns soient très proches et en faveur de la stratégie de Gary Bettman, d'autres ont réclamés une réforme majeur et sont prêts pour un changement majeur. Cette requête n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Chris Chelios, ancien défenseur tout étoile, membre du temple de la renommée du hockey, également légende de la vie nocture montréalaise à une époque, et surtout membre de l'association des joueurs de la LNH lors du lock-out de 2004-05, a bien vu le coup venir. Avec l'aide d'associers et de partenaires financiers d'importance, il lance son propre circuit professionnel majeur de hockey afin de faire concurrence à la LNH. La Retro Modern Hockey League est née et le timing ne pourrait être meilleur. Alors qu'une majorité de formations américaines de la LNH se sont rangés dans le camp de Gary Bettman, les équipes de Boston, Chicago, Detroit, Minnesota, Montréal, les Rangers de New York, Toronto, Vancouver et Winnipeg se sont dites très intéressées d'effectuer un transfuge. Chris Chelios, commissaire de la nouvelle RMHL, nous a également divulguer que les villes de Halifax, Hamilton, Québec et St.John's au Canada ainsi que Charlestown, Hartford et Syracuse aux États-Unis avaient déposé le montant requis afin de s'inscrire au procéssus d'obtention d'une franchise de la nouvelle ligue. On ne connait toujours pas le nombre de formations final pour la première saison d'opération de la ligue, mais le circuit Chelios viserait un championnat à 16 équipes.

Selon les informations obtenues auprès de l'association des joueurs de la LNH, celle-ci serait bientôt dissoute et tous ses membres seraient disponibles lors du repêchage inaugural de la Retro Modern Hockey League. Le président a annoncé que les deux conférences composant sa nouvelle ligue seraient nommées en hommage à Eddie Shore et Gordie Howe. Sacré Chelios!

Plus de détails à venir.